Après l’élaboration d’une capsule audio proposant des pistes d’interprétation du « poème offert » (« Neige » de Mary-Laure Zoss pour les 2des B, « Oranges crépusculaires » de Cécile A. Holdban pour les 2des A) les élèves ont écrit à leur tour un poème en écho au texte étudié.
Pour les deux classes, le travail d’écriture collective s’est fait en plusieurs étapes. Les élèves, par groupe de 3 ou 4, ont écrit un premier poème en écho, en reprenant la forme et structure du poème d’origine : 9 vers libres pour le poème de Mary-Laure Zoss, 3 strophes en prose pour le poème de Cécile A. Holdban. Chaque groupe devait au préalable, selon sa libre appréciation, sélectionner un ensemble de mots du poème d’origine, à réutiliser dans le poème à composer, afin de produire un jeu d’écho, pour un effet d’imitation, de contrepoint ou de discordance.
Après ce premier travail d’écriture, nous avons sélectionné ensemble des fragments et images poétiques de chaque composition, afin de constituer une sorte d’anthologie collective à réeploiter pour l’écriture d’un second texte, toujours par groupe de 3 ou 4. Cette seconde étape d’écriture collective débouchait ainsi sur une sorte de collage fragmentaire, dans l’esprit du Surréalisme, où la poésie peut naître de « rencontres fortuites », selon les mots de Lautréamont.
Nous avons enfin, pour chaque classe, choisi ensemble le texte qui nous semblait le meilleur, en effectuant quelques réajustements collectifs si besoin pour le texte final à proposer au concours.
Hugo de la Porte des Vaux
Professeur de langue française
Pour les deux classes, le travail d’écriture collective s’est fait en plusieurs étapes. Les élèves, par groupe de 3 ou 4, ont écrit un premier poème en écho, en reprenant la forme et structure du poème d’origine : 9 vers libres pour le poème de Mary-Laure Zoss, 3 strophes en prose pour le poème de Cécile A. Holdban. Chaque groupe devait au préalable, selon sa libre appréciation, sélectionner un ensemble de mots du poème d’origine, à réutiliser dans le poème à composer, afin de produire un jeu d’écho, pour un effet d’imitation, de contrepoint ou de discordance.
Après ce premier travail d’écriture, nous avons sélectionné ensemble des fragments et images poétiques de chaque composition, afin de constituer une sorte d’anthologie collective à réeploiter pour l’écriture d’un second texte, toujours par groupe de 3 ou 4. Cette seconde étape d’écriture collective débouchait ainsi sur une sorte de collage fragmentaire, dans l’esprit du Surréalisme, où la poésie peut naître de « rencontres fortuites », selon les mots de Lautréamont.
Nous avons enfin, pour chaque classe, choisi ensemble le texte qui nous semblait le meilleur, en effectuant quelques réajustements collectifs si besoin pour le texte final à proposer au concours.
Hugo de la Porte des Vaux
Professeur de langue française
Poème écrit par la classe de 2de A du lycée Jean d’Alembert, à Viña del Mar au Chili, en réponse au poème « Oranges crépusculaires » de Cécile A. Holdban
Voyage, sur une mer silencieuse de sable, les graines du désert médusent le silence. La lumière déshabille le passé de la nuit.
Le piar des oiseaux est un langage pacifique. L’homme s’enrobe de deuil, chair médusée par le soleil.
Les mystères de la nuit sont oubliés, naissance divine où brûlent les galaxies.
Voyage, sur une mer silencieuse de sable, les graines du désert médusent le silence. La lumière déshabille le passé de la nuit.
Le piar des oiseaux est un langage pacifique. L’homme s’enrobe de deuil, chair médusée par le soleil.
Les mystères de la nuit sont oubliés, naissance divine où brûlent les galaxies.
Poème écrit par la classe de 2de B du lycée Jean d’Alembert, à Viña del Mar au Chili, en écho au poème « Neige » de Mary-Laure Zoss
Neige de feu
Dans l’abîme où je me trouve
Sur les montagnes décalées où coagule la lumière Les mots sont sourds à mes prières
Marquées dans la neige
Sur les points d’arbres recouverts d’étoiles Les collines tracent une ligne
Touchant le ciel D’une pointe à l’autre
J’atteins finalement le soleil